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-26 % pour la vente de logements neufs et -38% pour les réservations. Les chiffres 2023 publiés par la Fédération des promoteurs immobiliers confirment la crise de la production de logements neufs. Conséquence directe, Vinci Immobilier a annoncé un plan de sauvegarde de l’emploi début janvier, puis Bouygues Immobilier et plus récemment Nexity lui ont emboîté le pas.

La crise, qui touche l’ensemble des segments du marché (défiscalisation, accession, vente en bloc…), s’est traduite par l’augmentation des invendus, une inadéquation du dimensionnement des équipes et des perspectives d’activités en berne. Pour y répondre, les promoteurs ont dû abandonner de nombreux programmes et réduire à l’amiable le format de leurs équipes. Les premières mesures prises dès 2023 n’ont pas permis à de nombreuses sociétés d’éviter un plan de sauvegarde de l’emploi, un redressement judiciaire ou une liquidation pure et simple.

 » 2024, année de vérité pour les opérations d’aménagement « 

Cette situation touche l’ensemble de la filière du logement et a des conséquences particulièrement importantes pour les aménageurs et les collectivités locales : les recettes de charges foncières des bilans financiers d’aménagement ne correspondent plus aux valeurs des marchés immobiliers (lorsqu’ils existent encore) alors que les frais financiers de portage des fonciers déjà acquis et des travaux engagés explosent avec l’augmentation des taux d’intérêt. L’année 2024 sera l’année de vérité pour les opérations d’aménagement.

👉 Consultez le dossier complet : « Les chiffres du logement neuf au 4e trimestre 2023 et bilan annuel »

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